Dire de Gilbert Chopard qu’il est rotarien, c’est peu dire, jugez plutôt : durant trois ans il a été responsable de la Fondation RI pour son ancien club, Genève-Lac en même temps que DICO pour le District 1990, puis pendant trois autres années, il a géré la Fondation RI pour le D1990, un mandat qu’il remettra en juin. Et Gilbert Chopard de souligner que la Fondation est un instrument de première qualité, noté 4 étoiles sur l’échelle d’évaluation des fondations dans le monde.
Parallèlement il œuvre au sein du comité de la VRM(*) depuis 2011 pour faire avancer la plateforme informatique au niveau des Districts : aujourd’hui 3 districts suisses, 3 districts BELUX, 2 districts français, le Rotaract suisse et Innerwheel suisse figurent sur la même plateforme. Et deux autres districts français sont actuellement dans le « pipeline ». A terme le nombre d’utilisateurs s’élèvera à près de 50'000 !
Gilbert Chopard travaille bénévolement à ce projet informatique.
Rotarien infatigable
Dernière en date des activités de ce Rotarien infatigable: il est Président fondateur du Rotary Club Genève International, qui s’est vu remettre sa charte le 28 janvier dernier par le Gouverneur Yves Tabin. Mais le dernier-né des clubs genevois n’a pas entamé son existence rotarienne à ce moment-là. Les membres du RC Genève International sont très actifs depuis l’automne 2015.
D’ailleurs, le 28 janvier, le programme ne s’est pas limité pas aux discours et habituels petits fours. Ce jour-là une récolte de fonds a été organisée pour offrir des abris décents à quelque 700 familles de réfugiés syriens au Liban. Une action coordonnée avec le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (le résultat de l’action sera publié dans l’édition de mars de Rotary).
Cela dit, comment est né ce nouveau club, dont une des caractéristiques est que l’on s’y exprime…en anglais? Les explications de Gilbert Chopard :
« La demande émanait des internationaux eux-mêmes…certains d’entre eux s’interrogeaient sur les démarches à entreprendre pour créer à Genève un Rotary Club adapté à leurs conditions, et donc en priorité anglophone. Ils ont écrit à Evanston…et Evanston a répondu, via le District 1990. Le DG Pierre Graden m’a transmis cette réponse. En parallèle, des internationaux ont visité mon ancien club, le RC Genève-Lac et ont fait une demande similaire, ce qui a provoqué une réflexion au sein du comité sur la création d’un nouveau club ».
Ensuite le gouverneur Pierre Graden a amorcé le mécanisme : « Il m’a nommé »Special Representative », pour mettre en place les fondations du nouveau club. Mon ancien club, Rotary Genève-Lac, a accepté d’être le parrain de ce nouveau club et une première réunion d’études s’est déroulée début septembre 2015, en présence d’une trentaine de personnes, dont celles qui avaient lancé le processus en écrivant à Evanston. Très vite des priorités sont apparues, comme celle de l’anglais, et celle du jeudi soir, pour les rencontres, dans un lieu situé à proximité immédiate de l’ONU. Le choix s’est porté sur l’Hôtel Intercontinental ».
Submergé de demandes
Il n’a pas été difficile de trouver des membres fondateurs. En fait le nouveau club a été littéralement submergé de demandes. Pour Gilbert Chopard, cela n’est pas surprenant :
« Cela semble logique dans la mesure où Genève compte 40'000 internationaux…Et aucun des clubs existants n’est anglophone, et il n’y en a pas davantage qui se réunisse le soir. Finalement, nous sommes 31 membres fondateurs, et six candidats sont déjà dans le pipeline».
Vu ce succès, on peut se demander pourquoi un tel club n’a pas été créé plus tôt ? Là aussi Gilbert Chopard propose une explication :
« Les clubs genevois ont tardé à prendre en considération le cas particulier des internationaux, qu’ils soient fonctionnaires des agences onusiennes ou collaborateurs de multinationales. Dans le fond, avec les internationaux, la problématique est semblable à celles de l’intégration des femmes dans les Rotary Clubs masculins : il est plus facile de créer un nouveau club mixte pour arriver à une parité homme-femme, que d’essayer d’arriver à la parité à partir d’un club d’hommes. En créant ce nouveau club, nous avons en quelque sorte fait d’une pierre deux coups : le RC Genève International compte quatorze femmes pour dix-sept hommes, et le club est très international avec 13 nationalités représentées. De plus, les femmes sont majoritaires au Comité ». Dès lors il ne reste plus qu’à souhaiter longue vie au RC Genève International !
(*) VRM : sigle allemand pour l’Association médias du Rotary Suisse/Liechtenstein