La formation professionnelle est aussi le modèle de réussite du futur / Die Berufsbildung ist auch in Zukunft ein Erfolgsmodell

mardi 12 août 2014

Christine Davatz, RC Solothurn-Land, Vice-directrice de l’Union Suisse des Arts et Métiers / Vizedirektorin des Schweizerischen Gewerbeverbandes

Sans conteste, la formation professionnelle duale est un pilier du modèle de réussite de la Suisse. Elle contribue fortement à ce que notre pays bénéficie d’un taux total d’occupation et d’un taux de chômage extrêmement bas chez les jeunes. Il est reconnu que la formation professionnelle avec ses professionnels de qualité contribue au succès de notre place économique, car elle est innovatrice et compétitive. Il est aussi manifeste que la formation professionnelle supérieure joue un rôle prépondérant pour les femmes, car c’est dans ce creuset que l’économie les recrute pour occuper des postes clés de direction.

Le chemin pour que la formation professionnelle atteigne ce niveau de réussite n’a pas été sans embûches Et ce n’est pas fini, il faudra toujours compter avec la réticence de représentants d’autres filières de formation qui voient dans la formation professionnelle et son potentiel récurrent, une concurrente et ne goûtent pas toujours son succès. Une telle réaction est inutile. Nous avons besoin partout de professionnels motivés et de haut niveau, peu importe qu’ils aient choisi la filière académique ou celle de la formation professionnelle.

L’initiative du Conseil fédéral visant à combattre la pénurie en personnel qualifié, pénurie qui devrait encore empirer ces prochaines années en Suisse, est un bon début ; il reste maintenant à l’appliquer. Il faut faire connaître aux jeunes les possibilités de carrière qu’offre la formation professionnelle supérieure, c’est-à-dire les examens professionnels et les examens professionnels supérieurs (maîtrises) ainsi que les filières de formation supérieure. Ceci appelle à un meilleur soutien financier de la formation continue. Maintenant que l’égalité entre formation académique et professionnelle est ancrée dans la Constitution, il est grand temps de concrétiser ce plan.

Au cycle scolaire obligatoire, le choix professionnel doit être omniprésent. Seule une bonne préparation structurée aidera à motiver les élèves performants à s’engager dans la voie de la formation professionnelle et à convaincre les parents et les enseignants de la qualité de la formation professionnelle initiale.

L’année de la formation professionnelle va aider à réaliser ce dessein.

 

Es ist unbestritten, dass die duale Berufsbildung ein entscheidender Pfeiler des Erfolgsmodells Schweiz ist. Sie trägt massgeblich dazu bei, dass wir in unserem Land heute von Vollbeschäftigung und einer rekordtiefen Jugendarbeitslosigkeit profitieren. Allgemein wird anerkannt, dass die Berufsbildung mit den gut ausgebildeten Fachkräften wesentlich zu unserer wettbewerbsfähigen und innovativen Wirtschaft beiträgt. Insbesondere wird die höhere Berufsbildung als entscheidender Karriereschlüssel gerade auch für weibliche Arbeits- und Führungskräfte erkannt, über die die Wirtschaft ihre Führungspersonen rekrutieren kann.

Der Weg zur heute erfolgreichen Berufsbildung war beschwerlich. Auch muss weiter mit Widerstand und Verzögerungen gerechnet werden, wenn sich Vertreter anderer Bildungswege durch das offensichtliche Potenzial und die Erfolge der Berufsbildung (zu Unrecht) bedrängt fühlen. Dieser Reflex ist nicht nötig. Wir brauchen überall Berufsleute, die gut ausgebildet und einsatzfreudig sind, ob sie nun vom akademischen oder vom Berufsbildungsweg her kommen.

Der Fachkräftemangel in der Schweiz wird sich in den nächsten Jahren noch verschärfen. Die Fachkräfteinitiative des Bundesrates ist ein richtiger Ansatz, muss aber noch konkretisiert werden. So ist vor allem die Höhere Berufsbildung, d.h. die Berufs- und höheren Fachprüfungen (Meisterprüfungen) sowie die höheren Fachschulen als idealer Karriereweg bei den jungen Berufsleuten noch besser bekannt zu machen. Dazu gehört auch die bessere finanzielle Unterstützung dieses Weiterbildungsweges. Nachdem in der Verfassung die Gleichwertigkeit von akademischer und beruflicher Bildung verankert ist, muss nun deren Umsetzung folgen.

In der Volksschule muss die Wahl des künftigen Bildungsweges endlich einen zentralen Platz einnehmen. Nur mit einer gut strukturierten Berufswahlvorbereitung wird es uns gelingen, leistungsstarke Schülerinnen und Schüler für die Berufslehre zu begeistern und auch Eltern und Lehrpersonen von den Qualitäten einer beruflichen Grundbildung zu überzeugen.

Das Jahr der Berufsbildung soll helfen, diese Anliegen zu verwirklichen.