Pourquoi ces dames sont-elles voilées ? Parce qu’elles ont dû se déguiser pour visiter la Mosquée des Omeyyades de Damas. Alors que moi, viril moustachu, je fus admis sur ma seule bonne mine. Heureusement, toute discrimination est révolue au Rotary depuis un quart de siècle. Les femmes y sont accueillies sans barbe postiche, avec leur seul sourire.
A cause des Rotariennes que je connais, en particulier les remarquables présidentes de club de mon année auxquelles je pense souvent, je me réjouis de la mixité rotarienne. Les femmes au Rotary, ce n’est pas une catégorie abstraite de membres. Ce sont des personnes sympathiques, dynamiques, rieuses, fiables, entreprenantes. Par leur seule présence, elles sont les meilleurs arguments en faveur de la mixité.
Ainsi, le Rotary se féminise toujours plus. Un jour, les hommes en seront peut-être exclus, comme les faux-bourdons chassés de la ruche par les abeilles. Je devrai alors me déguiser à mon tour pour visiter un club. Jusqu’au moment où, comme Jack Lemmon tenant un rôle de travesti dans le film «Certains l’aiment chaud», je serai contraint d’ôter mon foulard, d’avouer la supercherie et d’entendre soupirer : «Nobody’s perfect».
Warum sind diese Damen verschleiert? Weil sie sich verhüllen mussten, um die Umayyaden-Moschee in Damaskus zu besichtigen. Mit meinem männlichen Schnauz ward ich allein wegen meines guten Aussehens zugelassen. Zum Glück ist jegliche Diskriminierung im Rotary seit einem Viertel Jahrhundert überwunden. Frauen werden ohne falsche Bärte zugelassen, allein mit ihrem Lächeln.
Aufgrund der Rotarierinnen, die ich kenne, nicht zuletzt den grossartigen Präsidentinnen, denen ich bei meinen Clubbesuchen begegnete und an die ich oft denke, freue ich mich ob der rotarischen Durchmischung. Frauen sind im Rotary keine abstrakte Mitgliedergruppe. Es sind sympathische, dynamische, fröhliche, zuverlässige und unternehmerische Personen. Ihre Präsenz allein spricht für die Durchmischung.
Rotary wird immer femininer. Eines Tages werden die Männer womöglich ausgeschlossen, wie die Drohnen, die von den Bienen vom Stock gejagt werden. Dann werde ich mich verkleiden müssen, um einen Club zu besuchen. Bis ich, wie Jack Lemon als Transvestit im Film „Manche mögen’s heiss“, meinen Schleier lüften und meinen Schwindel eingestehen muss, nur um zu hören „Nobody’s perfect“.