Existe-t-il un Rotarien-type ? La réponse est évidemment non. Le Rotary par son mode de recrutement, son système de classifications, a toujours privilégié la diversité. L’auteur du dossier de ce numéro brosse, non sans humour, quelques portraits de Rotariens. Vous vous reconnaîtrez peut-être dans l’un de ceux-ci. Ou pas. Et franchement l’essentiel n’est pas là.
La force du Rotary, ça n’est pas l’addition de modèles, de stéréotypes. La force du Rotary, c’est le melting pot. Le creuset ou se retrouvent des individus, d’origines, de confessions, de professions variées. Sans hiérarchie. Sans privilège.
Tout cela a l’air évident, lorsque l’on est rotarien. Mais dans les rapports socio-professionnels usuels, c’est rarissime. C’est cela que nous devons entretenir de toutes nos forces : cette capacité à mobiliser des humains, d’extractions et d’horizons divers, autour d’une idée, d’une action, pour le bien d’autrui. Mobiliser, agir, et pas juste paraître.
Le Rotarien-épinglette, qui porte la roue, mais ne la fait pas tourner, n’a pas sa place dans nos clubs. Heureusement, il est minoritaire.